Michel Polnareff est un auteur-compositeur-interprète
français, né le
3 juillet 1944 à
Nérac. Ses oeuvres ont fait preuve d’une originalité et d’une richesse rares dans le monde de la musique. Avec
Gainsbourg, il est l’un des seuls artistes à avoir su imposer un style novateur et anglo-saxon. Mélodiste et musicien hors pair, ce « prince de la pop française » est aussi un mythe de par son apparence et son mystère. Il demeure aujourd’hui l’unique artiste capable de s’absenter plus de dix ans de son pays et revenir y faire un triomphe.
Biographie
Débuts retentissants (1966-1973)
Michel Polnareff a passé toute son enfance dans la musique. Son père
Léo Poll a écrit pour
Édith Piaf et
Mouloudji. Polnareff commence le piano à 4 ans et reçoit à 11 ans et demi le premier prix de solfège au Conservatoire de Paris. À 20 ans, il quitte le cocon familial, la faute à un père trop autoritaire et trop violent. Il s’installe sur les marches du Sacré-Coeur avec une guitare qu’il a achetée chez Beuscher avec ses économies. Ses premières notes seront celles de
La Poupée qui fait non.
Il devient beatnik, pacifiste et fait la manche en reprenant les standards rock de l’époque. En 1965, il remporte un concours de rock, Disco Revue, à la Locomotive, club alors branché. Le premier prix est un contrat avec Barclay. Polnareff refuse…
Nous comprendrons plus tard qu’en fait, Michel n’a pas envie de devenir célèbre. Il préfère écrire pour les autres alors il va tout faire pour qu’aucun accord avec une maison de disque ne soit possible.
Gérard Woog, son ami d’enfance, insiste pour le présenter à Lucien Morisse, patron d’Europe 1 et futur manager. Michel accepte de signer sur le label AZ à condition d’enregistrer à Londres avec Jimmy Page à la guitare et John Paul Jones à la basse (futurs Led Zeppelin). À son grand étonnement, la maison de disque accepte. La Poupée qui fait non sort le 26 mai 1966 et connaît un véritable triomphe et sera reprise par beaucoup d’artistes, y compris Jimi Hendrix.
Polnareff ne laisse personne indifférent. Son style anglo-saxon (tout comme Gainsbourg ou Dutronc), ses mélodies exceptionnelles tournant parfois même à la symphonie classique (telle Ame câline), son look androgyne (qui ne cesse d’évoluer) ou encore ses textes (prônant la liberté sexuelle avant l’heure) constituent un ensemble qui fait de lui un véritable mythe.
La presse ne le lâche pas et le considère comme une preuve de la décadence à cause de son look jugé efféminé (point commun avec Bowie) et de ses textes qui choquent; L'Amour avec toi est d'ailleurs supprimé d'antenne avant 22h. Une invitation à la débauche dans cette France gaullienne. Malgré tout cela, Polnareff est reconnu par beaucoup. Charles Trenet est de ceux-là.
Il reçoit de nombreux prix quelques mois après et enchaîne les tubes…de la complainte Love me please love me au gothique "Bal des Laze" en passant par l’existentiel Sous quelle étoile suis-je-né ? ou encore l’électrique et revanchard Roi des fourmis.
Tout ce qu’il touche se transforme en or. Il est non seulement capable de composer de superbes mélodies et d’être souvent l’auteur (ou le co-auteur) de ses textes mais aussi d’arranger ses musiques de manière assez originale et complexe tout en utilisant des procédés “curieux” afin d’obtenir un son qui lui convienne. On se souviendra notamment du système de quadriphonie pour le disque Polnareff’s (aussi utilisé par les Beatles ou Gainsbourg par exemple) mais aussi du lasso pour enregistrer les choeurs de On ira tous au paradis ou encore des coups de pieds de micro dans le mur afin d’accentuer le son de batterie de Holidays. La musique et le son des mots constituent sa seule priorité. Il utilise d’ailleurs de nombreux instruments venus d’Angleterre tels que les orgues mellotron si chers aux Moody Blues.
Polnareff devient célèbre dans toute l'Europe et obtient de nombreuses récompenses à l'étranger. Les critiques Anglais, pourtant très sévères envers la musique française, voient en lui un artiste susceptible de les intéresser.
En 1967, il monte pour la première fois à l'Olympia. Il continue d'enchaîner les tubes comme Dans la maison vide ou Tous les bateaux.... En 1970, il revient à l'Olympia et entame une tournée. Sur scène, il est novateur. Mi-concert, mi-spectacle, les musiciens sont encastrés sur une scène verticale et de nombreux automates envahissent la scène. L’ambiance est baroque et mystérieuse, il est le seul en France à vouloir présenter autre chose sur scène qu’« un simple chanteur devant un micro ».
Toujours en 1970, il répond à toutes les critiques sur son apparence et son mode de vie avec la chanson Je suis un homme. Agressé lors d'un concert, il annule les autres dates de sa tournée dont un concert symphonique au Palais des sports. Il est déprimé; la mort de Lucien Morisse en 1971, celui qui l'a lancé, et une crise sentimentale vont être la cause d'une nouvelle dépression. En 1971, il refait une tournée et ensuite va rejoindre Johnny Hallyday au Palais des sports en tant que pianiste pour son show, histoire de s’amuser un peu en reprenant quelques standards du rock. C'est lors de ce concert qu'il va apparaître avec son nouveau look : il porte désormais de grosses lunettes noires à montures blanches ainsi que de longs cheveux blonds et ondulés. Il gardera cette apparence et ces lunettes si particulières qui sont devenus une marque de fabrique.
En 1971, il compose la bande originale du film Ça n'arrive qu'aux autres de Nadine Trintignant et du film La Folie des grandeurs de Gérard Oury avec Louis de Funès et Yves Montand. Il fait alors l’unanimité en tant que compositeur de musiques de films. Le thème très “morriconien” de La Folie des grandeurs est par ailleurs resté dans toutes les têtes.
Cette année est aussi celle de son disque Polnareff’s, considéré par beaucoup comme son chef-d’oeuvre, à classer à côté du fabuleux Melody Nelson de Serge Gainsbourg. Mélangeant chansons et instrumentaux, ce court album (35 minutes) est d’une richesse rare.
Enregistré à Abbey Road avec un système de quadriphonie, les orchestres sont dirigés par A. King, B. Sheperd, ou par Polnareff lui-même. Mêlant jazz (Né dans un ice cream), pop (Le Désert n’est plus en Afrique) et soul (Hey you woman), Polnareff’s est une claque. L’instrumental Voyages avec sa basse jazzy (tenue par Herbie Flower, bassiste de Lou Reed) annonce de suite la couleur et la ballade larmoyante À midi à minuit clôt le disque en beauté. Fou de son et de nouvelles technologies, il utilise des orgues tels que le moog sur l’instrumental Computer’s dream.
En 1972, il écrit La Mouche, Holidays et On ira tous au paradis. C'est aussi l'année du concert Polnarévolution à l'Olympia. Les 6.000 affiches de ce concert vont d'ailleurs faire scandale car Polnareff avait décidé de montrer ses fesses, histoire de mettre une pointe d'originalité. Le tribunal correctionnel le condamnera pour attentat à la pudeur à payer 10 francs par affiche.
Ce concert était une fois de plus une innovation. C’était tout d’abord le premier concert Français à bénéficier du son 5.1. Les musiciens étaient tous recouverts de paillettes argentées et les instruments étaient fabriqués en plexiglas. De nombreux effets venaient égayer le concert. L’introduction était assez osée puisqu’une danseuse déguisée en Polnareff arrivait de dos et baissait son pantalon (en référence à l’affiche).
En mars 1973, Polnareff crée un spectacle de nouvelles chansons nommé Polnarêve. Il fera l’objet d’un disque contenant entre autres le très mélancolique L’Homme qui pleurait des larmes de verre. L’arrangeur fétiche de Gainsbourg, J.C Vannier, sera de la partie.
Revenant d'une tournée internationale, en été 1973, il découvre que son déficit bancaire se calcule en millions de francs. Son homme d'affaires l'a escroqué. Sa mère décède au même moment et Polnareff, déprimé, doit faire une nouvelle cure de sommeil avant de s'exiler aux USA à bord du paquebot France. Il finit par s'installer à Los Angeles.
Exil américain (1973-1984)
En
1975, il signe très vite sur le label Atlantic et sort
Fame à la mode entièrement en anglais. Sur ce disque figurent de grosses pointures tels que Lee Ritenour, Lee Sklar ou Jim Gordon (musiciens de Clapton ou des Beatles). Polnareff s’entoure aussi de cordes. Le titre
Jesus for tonight est classé 35ème au classement du
Billboard magazine.
Il organise ensuite une très grande tournée au pays du soleil levant puis un concert au Forest National à Bruxelles, ne pouvant remettre les pieds sur le sol français.
En 1976, il signe la bande originale du film Lipstick qui sera classé numéro un aux États-Unis et dans bien d’autres pays.
En 1977, il compose Lettre à France sur un texte poignant de J.L Dabadie qui exprimera sa nostalgie pour la France. Il décide à cette époque d’arrêter sa carrière américaine. Non pas faute de succès, mais faute d’envie. Il est maintenant attaché à ce confort de vie californien fait de sport et de nouvelles technologies, loin des paillettes et de l’agitation perpétuelle.
Il rompt son contrat et, en 1978, il revient pour le procès (après cinq ans d'absence en France). Il en profite pour sortir Coucou me revoilou mais le succès n'est que moyen. Un « album crasse » selon l’intéressé, enregistré entre Londres et Los Angeles, contenant toutefois de bons titres tels que Une Simple Mélodie (avec Jaco Pastorius, du groupe Weather Report, à la basse).
En 1981, Polnareff connaît un retour triomphal avec Bulles qui se vendra à près d'un million d'exemplaires avec des tubes comme Tam Tam ou Radio. Le son sonne très FM californienne, très synthé et boîte à rythmes. Un disque bien en phase avec l’époque, enregistré de nuit avec Hans Zimmer à Londres.
En novembre 1981, il enregistre un spectacle Télé show 82 uniquement pour la télévision, diffusé le soir du 31 décembre, où il interprète les titres de Bulles et quelques incontournables.
Retour en France (1984-1994)
En
1984, il signe la bande originale de
La Vengeance du serpent à plumes de
Gérard Oury, avec
Coluche. L’année d’après, il revient avec
Incognito, qui ne connaîtra pas le succès du précédent malgré les titres
Viens te faire chahuter (et son clip qui pour la première fois en France coûtait un million de francs) et
La Belle veut sa revanche (à noter que le disque fut boycotté par la
Fnac comme toutes les autres références de chez RCA). Le son est encore une fois très électronique, utilisant des samplers et des séquenceurs.
Durant cette période, Michel habite en France.
En 1989, il s'installe dans un hôtel en région parisienne et enregistre Goodbye Marylou qui devient immédiatement un tube. A partir de septembre, il s'enferme 800 jours à l'hôtel Royal Monceau afin de continuer l'enregistrement de Kama Sutra (qui sortira l’année d’après) avec l'aide de Ben Rogan à la production et de Mike Oldfield (compositeur de Tubular bells) à la guitare. L'album est un carton (près d'un million d'exemplaires) grâce à des tubes comme Kama Sutra, LNA HO ou encore Toi et moi… Le disque est assez mystérieux. L’image de Michel Polnareff devient subliminale puisque dans ses clips ou sur les pochettes, on ne verra que sa silhouette ou ses lunettes. “Période bleue” confiera l’intéressé, à l’image du clip Kama Sutra où l’on aperçoit son ombre hanter le Royal Monceau. Les sombres couloirs deviennent interminables et le temps semble s’être arrêté à jamais.
Michel va mal, il devient aveugle. Il noie alors sa peur dans la Vodka et ne voit plus la lumière du jour. Méconnaissable, il devient gros et porte une longue barbe brune. Comme Polnareff refuse de sortir de sa prison dorée, l’enregistrement de cet album demeurera inédit dans l’histoire de la musique. Le bar du Royal Monceau devient chaque nuit un studio pour les prises de voix. Quant aux ingénieur du son, ils se trouvent dans un studio mobile qui vient se garer devant l’hôtel chaque soir, les musiciens enregistrant simultanément dans trois autres studios. Les cordes, elles, seront enregistrées à Abbey Road et dirigées via le téléphone par Polnareff depuis l’hôtel. Au niveau du contenu, Kama Sutra renoue un peu avec le Polnareff d’antan. Le son est très acoustique, et les cordes de Goodbye Marylou et de Kama Sutra est là pour nous le rappeler. Cet album est un véritable mélange entre une pop symphonique et un rock dynamique. Les jeux de mots faisant référence au sexe et aux nouvelles technologies comme Goodbye Marylou traitant avant l’heure des conversations internet.
En 1994, il se fait opérer, après de longs mois d'hésitation, d'une double cataracte brune par le docteur Hagège. S’il avait attendu quelques mois de plus, cela aurait pu lui coûter la vue.
Du Roxy à Bercy : la renaissance (1995 à 2007)
En
1995, il prépare au Peninsula hôtel, à
Los Angeles, un retour sur scène, histoire de « remettre les gants ». En septembre 95, il fait donc un concert sur le
Sunset Boulevard, dans la salle mythique du Roxy (où se sont produits
David Bowie,
Bob Marley,
The Ramones,
Bruce Springsteen,
Elton John et bien d’autres).
Il s’entoure de pointures telles que Dick Smith (guitariste de Earth, Wind and Fire ou d’Aretha Franklin) ou Alex Acuna (percussionniste de Weather Report, d’Elvis Presley et de Michael Jackson). Le disque Live at the Roxy sort en 1996 et marque les esprits par la richesse des réorchestrations. Une sorte de mélange entre du rock, de la funk, de la country et même du reggae (avec la fantastique version de Tout tout pour ma chérie). Une fois de plus, c'est un gros succès avec près d'un million d'exemplaires vendus. L'album reste numéro un pendant deux mois.
Une émission sur Canal+, produite par Marc-Olivier Fogiel et présentée par Michel Denisot, couvre l’événement. C’est en plein désert de Californie que l’on retrouve Michel Polnareff (en forme et habillé en paramilitaire) pour une longue interview et pour un magnifique récital au piano. Il en profite pour annoncer qu’il prépare un nouveau disque et qu’il projette de remonter sur scène à Paris, sans toutefois préciser le lieu ou la date. Les années 90 s’achèvent sans grande nouvelle de lui. Des reprises fleurissent, notamment 'On ira tous au paradis' pour le film de Dominique Faruggia 'Trafic d'influence, titre interprété par Arsenik, Stomy Bugsy et Jane Fostin. Il ouvre son site Le Polnaweb.com en 1996 qui montre une fois de plus son attachement aux nouvelles technologies. Ce site lui permet une communication directe et unique avec son public. Il devient l’Amiral, et les fans des moussaillons.
En 1999, sort le single Je rêve d'un monde, ballade gospel pacifiste, qui n'obtient qu'un succès mitigé. Michel annonce une nouvelle fois un nouvel album et un grand concert à Paris. Sans suite.
La première moitié des années 2000 sera, elle aussi, très calme, malgré des hommages et des compilations à foison ainsi qu’une couverture de Paris Match en septembre 2004 où Michel apparaît bronzé et bodybuildé en compagnie de sa nouvelle compagne, Danyellah. En novembre sortira Polnareff par Polnareff, livre d’anecdotes et de bribes de vie intéressant et ludique où on apprendra surtout sa triste enfance ; un père violent, l’obligeant à être le meilleur partout. Un “esclavage de luxe” en somme…
Le 12 mai 2006 , au journal télévisé de 20h de TF1, Michel Polnareff annonce qu’il remonte sur scène le 2 mars 2007 pour une série de six concerts au Palais omnisports de Paris-Bercy. Près de 40 000 billets sont vendus en quarante huit heures. Le succès est tellement grand que quatre concerts à Bercy seront rajoutés en mars. Une tournée est ensuite annoncée de mars à août, comprenant un retour à Bercy en juin, le temps de deux soirées.
En octobre 2006, un nouveau single (le premier depuis sept ans) intitulé Ophélie flagrant des lits arrive sur les ondes. Le titre est plutôt original, déjanté, rempli de doubles sens qui lui sont si chers. Tout droit sorti de la période disco/'80, le titre déçoit une grande partie du public, attendant sûrement du maître une nouvelle ballade très mélodique.
Le 2 mars 2007 , Michel Polnareff est enfin revenu après 34 ans d'absence sur la scène française. Il a démontré qu'il n'avait rien perdu de sa voix ni de son talent en enchaînant pas moins de 25 titres. Le concert est un bon compromis entre un show à l’américaine et un récital intimiste (quand il s’installe au piano). La plupart des titres sont réorchestrés. Ils apparaissent sous un habillage plutôt jazz/rock mais la palette générale se révèle bien plus large allant du classique de Love me à la soul du brûlant Hey You Woman. Sous quelle étoile suis-je-né ?, avec une basse jazzy et une atmosphère planante à souhait, Bal des Laze prog rock ou encore L'Homme qui pleurait des larmes de verres épuré et poignant. Un titre inédit, Positions, y fait son apparition. On découvre un Polnareff jazz-rock toujours aussi accro aux jeux de mots osés. Michel Polnareff apparaît en ombre chinoise, les lunettes suspendues font office d’écran géant, la gigantesque arène composée de lumières et d’écrans se voit entourée de planètes et d’étoiles se découvrant au fil du spectacle. Michel est accompagné de sept musiciens américains tels que Virgil Donati (considéré comme l’un des trois meilleurs batteurs au monde), Bunny Brunel (bassiste Frestless monumental de Herbie Hancock), Tony MacAlpine (guitariste et claviériste de Steve Vai) ou encore Mino Cinelu (percussionniste de Sting).
Ze tour 2007 est l’un des événements musicaux 2007, attirant plus d’un million de spectateurs avec une soixantaine de dates (sans oublier le grand concert donné le 14 juillet au Champs de Mars devant plus de 600 000 personnes). Le 10 mars 2007, les victoires de la musique lui ont remis la victoire d’honneur pour toute son oeuvre. Le CD et le DVD de la tournée sortent le 7 décembre 2007 chez Polydor.
Michel Polnareff prévoit de finir l’enregistrement de son nouveau disque à la fin de l’année 2007 à Londres avec l’aide des musiciens de sa tournée. Le titre Positions devrait y figurer et le son de l’album serait très jazz.
La sortie est prévue pour 2009 au plus tard. Michel Polnareff a également affirmé au micro de RTL qu'une tournée pourrait être envisagée en 2009.
Discographie
45 tours quatre titres (EP)
- 1966. Face A : La Poupée qui fait non. Chère Véronique. Face B : Beatnik. Balade pour toi.
- 1966. Face A : Love me, please love me. L'Amour avec toi. Face B : Ne me marchez pas sur les pieds.
- 1966. Face A : Sous quelle étoile suis-je né ?. Time will tell. Face B : L'Oiseau de nuit. Histoire de coeur.
- 1967. Face A : Ta-ta-ta-ta. Rosée d'amour n'a pas vu le jour, rosée du jour n'a pas eu d'amour. Face B : Le Pauv' Guitariste. Complainte à Michaël.
- 1967. Face A : Âme câline. Fat Madame. Face B : Le Roi des fourmis. Le Saule pleureur.
- 1967. Face A : Mes regrets. Miss Blue Jeans. Face B : Dame dame.
- 1968. Face A : Le Bal des Laze. Le Temps a laissé son manteau. Face B : Encore un mois, encore un an. Y a qu'un ch'veu.
- 1968. Face A : Jour après jour. Les Grands Sentiments humains. Face B : Pipelette. Oh ! Louis.
- 1968. Face A : Pourquoi faut-il se dire adieu ? Ring-a-ding. Face B : J'ai du chagrin Marie. L'Affreux Jojo.
45 tours deux titres (SP)
- 1969. Face A : Tous les bateaux, tous les oiseaux. Face B : Tout tout pour ma chérie.
- 1969. Face A : La Michetonneuse. Face B : Dans la maison vide.
- 1970. Face A : Un train ce soir. Face B : Avec Nini.
- 1970. Face A : Gloria. Face B : Je suis un homme.
- 1971. Face A : Qui a tué grand-maman ? (en hommage à Lucien Morisse). Face B : Nos mots d'amour.
- 1971. Face A : Allô Georgina. Face B : Comme Juliette et Roméo.
- 1972. Face A : Holidays. Face B : La Mouche.
- 1972. Face A : On ira tous au paradis. Face B : Je cherche un job.
- 1973. Face A : I love you because. Face B : Rosy.
- 1974. Face A : Tibili. Face B : La Fille qui rêve de moi.
- 1976. Face A : Fame à la mode. Face B : Wandering man.
- 1977. Face A : Lettre à France. Face B : Mademoiselle de.
- 1978. Face A : Une simple mélodie. Face B : J'ai tant de choses à dire.
- 1981. Face A : Je t'aime. Face B : Joue-moi de toi.
- 1981. Face A : Je t'aime. Face B : Tam-Tam.
- 1984. Face A : Viens te faire chahuter. Face B : Dans la rue.
- 1984. Face A : Y a que pas pouvoir qu'on peut. Face B : Dans la rue (remix).
- 1984. Face A : Sur un seul mot de toi (remix). Face B : Bronzer vert.
- 1989. Face A : Goodbye Marylou (remix). Face B : Goodbye Marylou (remix version longue).
Chantés en langues étrangères
- 1966. Face A : No no no no. Face B : Beatnik. (Angleterre)
- 1966. Face A : Meine Puppe sagt non. Face B : Gammler-Ballade (Beatnik). (Allemagne)
- 1966. Face A : Love me, please love me. Face B : Ich will dich lieben. (Allemagne)
- 1969. Face A : Sonne, Wind und Meer Face B : Komm, schön ist die Welt (Allemagne)
- 1966. Face A : La Muneca que hace no. Face B : Beatnik. (Espagne)
- 1966. Face A : Love me, please love me. Face B : Amart (Espagne)
- 1966. Face A : Una bambolina che fa no Face B : La lezione del capellone. (Italie)
- 1966. Face A : Love me, please love me. Face B : Amore con te (Italie)
- 1967. Face A : La ragazza ta ta ta. Face B : L'usignolo (Italie)
- 1969. Face A : Ame Caline Face B : Yippie Yeah (Italie)
- 1969. Face A : Un amore fa Face B : Cherie cherie (Italie)
Singles
- 1989. Toi & moi. Dans la rue. (également en 45T SP)
- 1990. Kama-Sutra. Bronzer vert. (également en 45T SP)
- 1990. LNA HO. Lipstick. (également en 45T SP)
- 1991. Tibili. I love you because (également en 45T SP) (promo)
- 1992. Lettre à France. LNA HO (également en 45T SP)
- 1996. La Poupée qui fait non (version Roxy)
- 1996. Tout tout pour ma chérie. Goodbye Marylou (version Roxy) (promo)
- 1999. Je rêve d'un monde (When I'm in love)
- 2006. Ophélie Flagrant des Lits. Ophélie remix Bob Sinclar.
- 2007. L'Homme qui pleurait des larmes de verre (version Bercy 2007) (promo)
Albums
Compilations
Musiques de films et théâtre
- 1969 : Erotissimo
- 1969 : Musique de scène de « Rabelais »
- 1969 : L'Indiscret
- 1970 : La Pomme de son oeil (TV)
- 1971 : Ça n'arrive qu'aux autres
- 1971 : La folie des grandeurs
- 1974 : D'Artagnan l'Intrépide
- 1976 : Lipstick
- 1984 : La Vengeance du serpent à plumes
Bibliographie
- Polnareff par Polnareff en collaboration avec Philippe Manoeuvre, éditions Grasset et Fasquelle, 2004 (ISBN 978-2246662617)
- Polnaréflexions en collaboration avec Jean-Michel Desjeunes, éditions Dire/Stock2, 1974
Ouvrages sur Michel Polnareff
- Polnaculte : Michel Polnareff vu par ses auteurs et par lui-même par Benoît Cachin, éditions Tournon, 2007 (ISBN 978-2351440360)
- Polnareffmania par Christophe Lauga, éditions Scali, 2007 (ISBN 2350120848)
- Polnareff, la véritable histoire d'une légende par Fabien Lecoeuvre, éditions City, 2007 (ISBN 2352880459)
- Polnareff, par Philippe Margotin, éditions de la Lagune, 2007 (ISBN 284969049X)
- Michel Polnareff, par Fabien Lecoeuvre, édition Vaderetro, 2004 (ISBN 2847630104)
Citations
- On n'est jamais mieux pris que par soi même.
- Tout est sexe, même un livre commence par une introduction...
- Annie Fargue et moi avons la même passion : Moi !
- Dans le grand sommeil collectif, je veux continuer à amener le rêve : Marchands de sable contre marchands de sabres.
- C'est un peu comme les fous dans les asiles qui ont l'impression que ce sont les autres qui sont enfermés dehors.
- Si j'étais pédé je le dirais, ce serait bête de rater tant d'occasions !
- J'ai une profonde admiration pour moi.
- Je pense que je suis plus intelligent que pas mal de gens, je vois cela par comparaison.
- Dans la recherche de nouveaux sons, avant j'étais le seul, maintenant je suis le meilleur.
- Pendant mes années de dépression ce fut tout pour mon art et rien pour mon dard.
Liens externes
Notes
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